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BWITI

ORIGINES

Le Bwiti est à la fois un culte des ancêtres et une fraternité qui permet à l’initié de découvrir une autre approche spirituelle de l’Univers. Il peut être considéré comme une science qui a pour objet une meilleure compréhension de la corrélation entre le monde physique et le monde spirituel.

Chaque cérémonie de Bwiti est une occasion pour les initiés de voyager vers les mondes parallèles. Cela permet à la fois aux initiés et à leurs ancêtres de communiquer. Ces derniers révèlent aux initiés, par l’intermédiaire de l’instinct ou de visions, leur passé, présent et futur, mais aussi les actions à entreprendre pour protéger leur propre famille ou pour soigner les malades.

De nos jours, de nombreuses tribus et de nombreux groupes ethniques sont reliés au Bwiti. Les « Tsogos » sont néanmoins reconnus pour être les plus anciens pratiquants de ce culte d’ancêtres, en particulier le Bwiti Misoko qui s’est répandu à de nombreuses autres tribus du fait des mariages interethniques et de la migration des peuples. Les Tsogos étaient une tribu nomade bantou qui s’est sédentarisée dans le sud du Gabon à proximité des Pygmées qui leur enseignèrent leurs connaissances. Les tribus pygmées sont les habitants originels du Gabon. Le terme traditionnel utilisé pour qualifier ces Pygmées est « Babongo » qui signifie « petite personne ». De nos jours, les pygmées Babongo rassemblent à la fois les Apinzis et les Tsogos.

Au Gabon, aucune tribu ne se dénomme «Bwiti» or «Bwete».

LES BRANCHES DU BWITI

La première branche du Bwiti s’appelle «Disumba». Ce sont les pygmées Apinzi qui ont fondé cette branche et qui l’ont introduite chez les Tsogos. Disumba est considérée comme la Mère. C’est la branche la plus mystique du Bwiti. C’est un rite de passage strictement réservé aux hommes, pendant qu’une autre branche est strictement réservée aux femmes (voir ci-dessous). Cette branche est très orientée religieusement et se fonde sur un culte des ancêtres dont les enseignements, qui se transmettent par la tradition orale, relatent la Genèse à partir de la création du Monde jusqu’à l’apparition de l’humanité.

A partir du Disumba se sont développés le Bwiti N’Dea et le Bwiti Misoko. Le N’Dea peut être considéré comme la branche martiale du Disumba et est très proche du Bwiti Disumba en termes de similitudes. Alors que le Bwiti Misoko est la branche qui a plutôt une vocation thérapeutique. Les initiés du Bwiti Misoko sont appelés à devenir des « Nganga » (guérisseurs) contrairement aux initiés du Disumba.

Le Bwiti Misoko a de nombreux sous-embranchements, dont les plus populaires sont les suivants:

Myobe : La plus ancienne branche du Bwiti Misoko introduite par la tribu des Tsogos.

Ngonde: Il y a deux styles de Ngonde; « Ngonde Bosuka », le mouvement le plus ancien de Ngonde qui a été créé par la tribu Tsogho, et un mouvement plus récent, « Ngonde na Dipuma » qui est plus largement pratiqué par les tribus Puvi et Masangu.

Senguedya: Cette branche est récente et provient de l’innovation personnelle d’un bwitiste Masangu qui s’est retiré de Ngonde pour créer son propre mouvement.

Mabundi: C’est la branche féminine du Bwiti Misoko. Ce terme renvoie à la fois aux femmes initiées et à leur danse dans le Bwiti Misoko. Certains disent que le terme Mabundi est un dérivé de « Mabandji », qui est la branche féminine du Disumba, d’autres disent qu’il vient de « Niembe ».

  

Depuis 1910, il existe un Bwiti dénommé « Bwiti Fang » or « Mimbwiri ». Cette branche est un Bwiti de possession. Il s’agit d’un syncrétisme entre le Byeri, le Disumba et le Christianisme (l’influence coloniale). C’est en fait le résultat d’une adaptation du Bwiti Disumba original, du culte des ancêtres Fang (Byeri) et de l’intégration d’éléments et de concepts chrétiens.

Pour devenir un Nima (un Maître Bwiti), le néophyte doit passer des étapes bien définies. Il passe d’abord du statut de Banzi (Novice) à celui de Nganga (Apprenti-guérisseur), puis de Nganga à Kombo (Initié de niveau intermédiaire/avancé) et de Kombo à Nima (Maître). Il y a plusieurs étapes rituelles avant qu’un initié puisse devenir un Maître Bwiti. Le laps de temps qui s’écoule entre chaque étape n’est pas fixé de façon intangible. Cette progression logique varie d’un initié à l’autre mais l’aboutissement prend néanmoins plusieurs années. Tous les initiés ne deviennent pas forcément des Maîtres.

 

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